Ces enfants qui crient dehors,
N'ont-ils pas honte de me faire du tort ?
Avec leurs jeux amusants,
Leurs âmes d'enfant,
N'ont-ils pas conscience de cette douleur,
Qu'ils provoquent dans mon coeur ?
J'aimerais qu'ils s'en aillent,
Qu'ils me laissent faire ces entailles,
Ne peuvent-ils pas attendre un moment,
Le temps que coule mon sang ?
Voilà, j'ai hurlé,
Ils se sont tous retournés,
Il y en a qui pleurent,
D'autres poussent des cris d'horreur,
Je ne voulais pas qu'ils voient ça,
Mais s'ils ont préféré rester c'est leur choix,
Ils n'ont pas compris,
Ma mère aussi,
D'ailleurs elle arrive,
Je la vois sur l'autre rive,
La police essaie d'éloigner les mômes,
Pendant qu'on recouvre mes hématomes.
Je regrette d'avoir fait ça,
Parce qu'il y avait des gens qui tenaient à moi.
Bon, voilà, celui-là je viens de l'inventer. Alors, sachez que je n'ai pas d'idées morbides, au contraire, j'aime la vie lalala. Ce poème c'est peut-être pour les ados qui se suicident, vous voyez bien que la fin du poème veut tout dire.